[21 décembre 2016]

   Nous avons tardé à mettre à jour ces pages.. ! Un an après environ, nous profitons de la trêve de Noël pour éditer ces pages. Nous essayons tant bien que mal de rassembler nos souvenirs si nombreux, et espérons les restituer le plus précisément possible. Allez, sans transition, voici le contraste de température le plus élevé de notre existence : nous passons d'une moyenne de -25°C (Ulan-Bator, Mongolie) à une moyenne de 25°C (Hanoï, Vietnam) !

Treizième étape : Hanoï [HAN]

   Autant le dire tout de go : quitter le petit aéroport d'Ulan-Bator, qui est à peine plus gros que celui de Nantes, et se retrouver à Hanoï en plein cagnard après un transit de 72 heures en Chine, via Pékin puis Canton, c'est sportif !

   Passons, donc, sur ce petit aéroport coquet perdu au milieu des champs, pour évoquer en quelques lignes cet Empire du Milieu qui nous attire si peu : Pékin, d'abord, où ce que nous croyions être une purée de poix passagère était en fait ce smog omniprésent – l'angoisse ! Et nous avons failli, par-dessus le marché, louper notre correspondance pour Canton à cause d'un briquet oublié dans nos sacs à dos, et à cause d'obscures raisons liées à l'absence d'un visa vietnamien (qui, pour information, s'effectue très simplement dans n'importe lequel des aéroports vietnamiens, à l'arrivée…). A part un atterrissage kiss-landing somptueux du pilote à l'arrivée à Canton, nous ne retiendrons des aéroports chinois que le métal, le gris, les cafés à 9 $, et les grosses pommes pas-bio-du-tout vendues à un prix ahurissant… Bref, un état de déshumanisation bien avancé.

   Nous arrivons alors à Hanoï, début décembre 2015, complètement déboussolés : nous passons en effet d'un pays grand comme quatre fois la France et peuplé de seulement 3 millions d'habitants (la Mongolie), à un pays plus petit que la France mais plus peuplé que la France (le Vietnam), à la densité de population quasiment double de celle de la France !!

Comment décrire ce Vietnam si multiple en quelques paragraphes ? D'autant que le temps nous manque, puisque nous préparons d'autres voyages, d'autres découvertes, d'autres actions, aussi…

   Nous voilà donc sur le sol Vietnamien, heureux de découvrir ce pays qui, en ce qui concerne Gwen, n'est en quelque sorte pas un ailleurs absolument inconnu. Pour autant, nos amis français d'origine vietnamienne, fins habitués des arnaques en tout genre de leurs frères restés là-bas, nous ont prévenu : attention, les Viets sont très filous et, même s'ils n'en viendront jamais aux mains, ils feront tout pour vous rouler de l'équivalent de quelques euros. Et force est de constater que dès l'aéroport, des soit-disant guides touristiques – avec guichet officiel pourtant – tentent de nous faire payer des places de bus à prix d'or alors qu'en cherchant un peu, nous tombons sur les lignes de bus standard qu'utilisent les locaux, à bas prix. Nous sommes prévenus ! Pour autant, soyons clairs sur un point : l'accueil reste toujours cordial et agréable, et cela est déjà un gros point positif.

[Rédaction en cours]